Apprendre à fabriquer un Minimasse (petit poêle de masse en kit) – Saint Denis sur Coise (42)

Poele à bois Minimasse

Du 18 au 21 février 2025 : venez construire un poêle de masse en kit, le « Minimasse » ! Développé par le fond de dotation Agir Low-Tech ce petit poêle est adapté pour chauffer de petits espaces isolés. Grâce à sa masse, il possède une inertie permettant de stocker l’énergie thermique produite par la flambée pour la restituer lentement. La chaleur est plus agréable qu’un poêle « classique ». Son foyer a été pensé pour produire une combustion propre, la consommation de bois est ainsi relativement faible. Pas de feu la nuit, peu d’encrassement, ce sont donc des risques d’incendies amoindris.
Plus d’info sur la page dédié : https://atelierduzephyr.org/auto-construction/se-chauffer/poele-de-masse-minimasse-v22-06/

Il est important de noter que le MiniMasse est toujours en développement, plusieurs test on été réaliser notamment in situ (2 saisons de chauffe chez un contributeur-testeur), et les retours positifs de ces tests nous permettent de proposer ce poêle en stage d’autoconstruction. Néanmoins il ne s’agit pas de la version finale et il va continuer d’évoluer et de s’améliorer dans les prochaines années.

Le Minimasse est il adapté à mon besoin ?

Le poêle de masse d’Agir Low-Tech est un poêle conçu pour les petits espaces. Il devrait pouvoir convenir pour :

  • Une petite surface (15-50m²) isolée moyennement (exemple : Tiny House, Chalet, Yourte…)
  • Une surface modeste (50-80m2) très bien isolée (exemple : Maison neuve RT2012, RE2020 ou +, maison de 80m2 bien agencée, poêle au centre. Pas une longère en L avec le poêle dans la pointe…)
  • D’autres cas particuliers comme un chauffage pour une grande pièce principale, complété par un autre système chauffage d’appoint dans les autres pièces…

Si votre maison est étanche à l’air (conforme RT2012) ou que vous avez une VMC (ou une hotte de cuisine à extraction), il est nécessaire d’apporter l’air de l’extérieur jusque sous le poêle.

Pour être sûre que le poêle est adapté à votre situation, on vous invite à faire la simulation en besoin de chaleur sur le calculateur d’Oxalis (1ʳᵉ Étape) Si le résultat est de 2kW ou moins, alors le Minimasse peut être approprié !  

Avertissement : Un poêle de masse ne permet pas de compenser un manque, voir une absence d’isolation !

Détails techniques

Hauteur 90cm (hors isolation sous le poêle)
Largeur 66cm
Profondeur 45cm
Poids ~400-450kg
Matériaux principaux du poêle Briques réfractaires et acier
Alimentation d’air Par le dessous (en cas de VMC, prise d’air extérieur, diamètre 100), sinon par l’avant. (plus d’info)
Compatible avec VMC Oui, la prise d’air peut se faire de l’extérieur et amenée sous le poêle
Combustible Bois bûche (sec, feuillu)
Capacité du foyer 2.5 à 5kg de bois
Nombre de charges de bois maximum 3 charges de 5kg de bois, espacées de 8h
Puissance moyenne restituée (approx.) 325W (pour 1 charge de 2.5kg par jour)

650W (pour 1 charge de 5kg par jour)

1950W (pour 3 charges de 5kg par jour)

Longueur maximale des bûches 33cm
Diamètre minimal du conduit de sortie des fumées 130cm
Sortie de l’évacuation des fumées Par le dessus (cf photos)
Hauteur minimale de la cheminée d’évacuation 3m de conduit isolé (vertical) et au moins 50 cm au-dessus du point le plus haut de la toiture
Cuisine Plaque de cuisson et four intégré
Eau chaude sanitaire Non fournis, essais en cours

Finitions

La métallerie : La métallerie sera soudée dans nos ateliers (avant le stage) trois finitions sont possibles :

  • application d’un cirage noir qui donne un aspect mat aux pièces 
  • application d’huile de lin qui laissera apparent les traces de ponçage, de soudage (plus brut)
  • application de peinture noir mat

Les briques : Nous ne proposons pas de couleurs de briques, elles ont une couleur orange clair avec quelques variations suivant les arrivages. La pose d’un enduit et possible, mais pas encore testé (pas de photo actuellement)

Déroulement du stage :

Au cours de ce stage, chacun fabrique son foyer de Minimasse (env 150kg) qu’il pourra emporter à l’aide d’un diable. L’habillage sera quant à lui monté à blanc pendant la session. Chacun repart donc avec les briques d’habillage découpées, le mortier d’argile, et la quincaillerie nécessaire au montage.

Les matériaux sont achetés en commun afin de limiter les coûts, et la métallerie sera déjà prête (hors finition).

Bien prévoir un diable, et une voiture adaptée (ou remorque) pour le transport du poêle.

Où ?

Le stage se déroulera à La ferme de la Maladière, 42140 Saint-Denis-sur-Coise, accessible en bus depuis Lyon (bus 2EX depuis gorge de Loup 1h 05). Pour dormir sur place, il est possible de passer la nuit en dortoir ou en camping, avec un accès aux douches et à la cuisine collective. Des espaces prévus pour accueillir toute sorte d’habitats nomades sont également disponibles (nous prévenir si c’est le cas). Nous cuisinerons ensemble au feu de bois, une participation aux frais sera demandée pour les repas et l’hébergement.

Pour qui ?

Le chantier est ouvert à tous et toutes : quelle que soit votre connaissance des poêles à bois, votre niveau en travail manuel, jeunes, étudiant.e.s, actif.ve.s ou retraité.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !! Venez comme vous êtes avec des vêtements qui ne craignent pas et qui protègent bien (non synthétique), nous pouvons fournir les éléments nécessaires à la sécurité (gants, casque anti-bruit, lunettes, veste de travail) ainsi que tous les outils.

Combien ça coûte ?

Voici un petit estimatif du prix de la construction d’un poêle :
– Les matériaux : env. 3000€
– L’accompagnement (5 jours de formation théorique et pratique) : 1250€/poêle
– Participation au financement de la recherche et développement du poêle (don à Agir LowTech) : 700€
– Hébergement en dortoir + repas midi et soir cuisinés ensemble, précisez nous votre régime : 100€/personnes (pension adaptable si besoin)

Ce qui fait un total d’environ 4950€. (peu légèrement varier)
Un acompte de 2500€ vous sera demandé pour la commande des matériaux.

Comment s’inscrire ?

Dans un premier temps, nous vous invitons à prendre contact avec nous par mail à contact@atelierduzephyr.org, envoyez nous un plan d’implantation de votre poêle, ainsi que le résultat du calcul de déperdition de l’espace à chauffer, trouvable ici. Nous validerons ainsi votre projet et nous vous enverrons un devis correspondant. Ensuite il vous suffira de payer votre acompte pour la commande des matériaux.

N’hésitez pas à nous contacter à contact@atelierduzephyr.org en cas de problème ou pour toutes questions préalables.

Crédits images : Licence CC BY SA 4.0 – Agir Low-Tech

Fabriquer un Poelito, poêle pour habitat léger – Saint Denis sur Coise (42140)

Une photos d'un Poelito 120L installé dans une maison

Venez participer à la construction d’un petit poêle de masse adapté à l’habitat léger, le « Poelito » ! Ce petit poêle est adapté pour chauffer de petits espaces (yourte, tiny house, chalet bois, péniche, petit atelier , donc des espaces de moins de 30m²) Grâce à sa masse, il permet de stocker l’énergie thermique produite par la flambée pour la restituer lentement. La chaleur est plus agréable qu’un poêle « classique » en fonte. Basé sur un foyer de type « Rocket », la combustion est très propre et la consommation de bois est réduite. Pas de feu la nuit, peu d’encrassement, c’est donc des risques d’incendies amoindris. Attention, ce poele est adapté à un espace reduit et correctement isolé sinon il ne vous apportera pas entière satisfaction, mais pas d’inquiétude, on est là pour vous accompagner. Plus d’information sur la page dédiée : https://atelierduzephyr.org/poelito-v4-0–poele-pour-habitat-leger/

Déroulement du stage :

L’idée est de découvrir ou d’approfondir la fabrication du poelito, nous ferons essentiellement de la pratique ponctuée de quelques points théoriques. Cette semaine sera l’occasion de s’initier au travail de la bidonnerie (découpe et pliage de tôles métalliques) de la maçonnerie (moule réfractaire) et de travailler avec plusieurs outils de l’atelier (perceuse, meuleuse, scie sauteuse). Vous gagnerez alors en autonomie dans vos futurs projets de bricolage ! La soudure à l’arc ne sera pas abordée lors de cette formation

Où ?

Le stage se déroulera à La ferme de la Maladière, 42140 Saint-Denis-sur-Coise, accessible en bus depuis Lyon (bus 2EX depuis gorge de Loup 1h 05). Pour dormir sur place, il est possible de passer la nuit en dortoir ou en camping, avec un accès aux douches et à la cuisine collective. Des espaces sont ppeuvent accueillir camions ou tentes (nous prévenir si c’est le cas). Nous cuisinerons ensemble essentiellement au feu de bois sur un modèle de rocket très proche du poelito… Une participation aux frais sera demandée pour les repas et l’hébergement. Voir ci dessous pour plus de détail.

Pour qui ?

Le chantier est ouvert à tous et toutes : quelle que soit votre connaissance des poêles à bois, votre niveau en travail manuel, jeunes, étudiant.e.s, actif.ve.s ou retraité.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !! Venez comme vous êtes avec des vêtements qui ne craignent pas et qui protègent bien (non synthétique), nous pouvons fournir les éléments nécessaires à la sécurité (gants, casque anti-bruit, lunettes, veste de travail) ainsi que tous les outils. Il n’est pas nécessaire de repartir avec un poêle pour participer à ce stage. Pour celles et ceux qui désirent repartir avec un poêle, merci de l’indiquer lors de votre inscription sur la billetterie. Le nombre maximum de poelitos construits pendant cette formation sera de 5 (en fonction des demandes et du nombre d’inscrits).

Combien ça coûte ?

L’organisation d’une formation n’est pas gratuite, nous avons : des dépenses fixes, mais également des frais de formation : de l’énergie, du temps salarié, des outils mis à disposition.

Afin de permettre à la formation au maximum de personnes, nous pratiquons le prix libre et conscient. Pour comprendre le sens de cette notion, nous vous invitons à lire la page prévue à cet effet : Prix Libre & Communs. Ci-dessous, nous vous proposons trois prix correspondant à vos ressources et à votre envie de soutenir l’association.

  • *Prix d’accès : on est en capacité de financer le stage : destiné aux personnes à revenus limités
  • *Prix de fonctionnement : on est en capacité de financer le stage et les activités de l’association plus largement
  • *Prix de soutien : vous permettez à d’autres personnes ayant de moindres revenus de participer à la formation
    Un prix libre pour la formation Prix indicatif
    Prix d’accès* ~ 350 €
    Prix de fonctionnement* ~ 400 €
    Prix de soutien* ~ 450 €

    Un prix fixe pour le matériel (si vous souhaitez repartir avec un poelito) > voir les coûts détaillés ici <

    Ce prix dépend de la taille du poêle que vous choisirez (possibilité de baisser le prix en faisant de la récup, nous contacter pour plus d’infos)

    Détails à venir
      Un prix fixe pour les repas**, et l’hébergement si besoin Prix pour les 5 jours
      Uniquement les repas du midi 25€ / personne
      Tous les repas (p’tit déj/midi/soir) cuisinés ensemble + nuits en camping ou camion/habitat léger 70€/ personne
      Tous les repas (p’tit déj/midi/soir) cuisinés ensemble + nuits en dortoir (Les draps ne sont pas fournis) 90€/ personne
      Autre option : Nous contacter

      À la fin du stage, je règle : le prix libre pour la formation (+ le matériel) + les repas (+ l’hébergement) – l’acompte

      **Le coût des repas ne prend pas en compte les extras : alcool, viande…

      Comment s’inscrire ?

      Une billetterie a été mise en ligne (ci-dessous ou directement sur HelloAsso), vous permettant de payer un acompte pour valider votre inscription. N’hésitez pas à nous contacter à contact@atelierduzephyr.org en cas de problème ou pour toutes questions préalables.


      Lien direct sur HelloAsso

      Ce stage est suceptible d’être annulé s’il n’est pas assez rempli ou pour tout autre raison,  dans ce cas les acomptes pour la réservation seront remboursés ou reportés sur un stage suivant. Nous vous tiendrons informé au moins 15 jours avant le début du stage.

      Apprendre à fabriquer un Minimasse (petit poêle de masse en kit) – Saint Denis sur Coise (42)

      Poele à bois Minimasse

      Du 9 au 13 septembre 2024 : venez construire un poêle de masse en kit, le « Minimasse » ! Développé par le fond de dotation Agir Low-Tech ce petit poêle est adapté pour chauffer de petits espaces isolés. Grâce à sa masse, il possède une inertie permettant de stocker l’énergie thermique produite par la flambée pour la restituer lentement. La chaleur est plus agréable qu’un poêle « classique ». Son foyer a été pensé pour produire une combustion propre, la consommation de bois est ainsi relativement faible. Pas de feu la nuit, peu d’encrassement, ce sont donc des risques d’incendies amoindris.
      Plus d’info sur la page dédié : https://atelierduzephyr.org/auto-construction/se-chauffer/poele-de-masse-minimasse-v22-06/

      Il est important de noter que le MiniMasse est toujours en développement, plusieurs test on été réaliser notamment in situ (2 saisons de chauffe chez un contributeur-testeur), et les retours positifs de ces tests nous permettent de proposer ce poêle en stage d’autoconstruction. Néanmoins il ne s’agit pas de la version finale et il va continuer d’évoluer et de s’améliorer dans les prochaines années.

      Le Minimasse est il adapté à mon besoin ?

      Le poêle de masse d’Agir Low-Tech est un poêle conçu pour les petits espaces. Il devrait pouvoir convenir pour :

      • Une petite surface (15-50m²) isolée moyennement (exemple : Tiny House, Chalet, Yourte…)
      • Une surface modeste (50-80m2) très bien isolée (exemple : Maison neuve RT2012, RE2020 ou +, maison de 80m2 bien agencée, poêle au centre. Pas une longère en L avec le poêle dans la pointe…)
      • D’autres cas particuliers comme un chauffage pour une grande pièce principale, complété par un autre système chauffage d’appoint dans les autres pièces…

      Si votre maison est étanche à l’air (conforme RT2012) ou que vous avez une VMC (ou une hotte de cuisine à extraction), il est nécessaire d’apporter l’air de l’extérieur jusque sous le poêle.

      Pour être sûre que le poêle est adapté à votre situation, on vous invite à faire la simulation en besoin de chaleur sur le calculateur d’Oxalis (1ʳᵉ Étape) Si le résultat est de 2kW ou moins, alors le Minimasse peut être approprié !  

      Avertissement : Un poêle de masse ne permet pas de compenser un manque, voir une absence d’isolation !

      Détails techniques

      Hauteur 90cm (hors isolation sous le poêle)
      Largeur 66cm
      Profondeur 45cm
      Poids ~400-450kg
      Matériaux principaux du poêle Briques réfractaires et acier
      Alimentation d’air Par le dessous (en cas de VMC, prise d’air extérieur, diamètre 100), sinon par l’avant. (plus d’info)
      Compatible avec VMC Oui, la prise d’air peut se faire de l’extérieur et amenée sous le poêle
      Combustible Bois bûche (sec, feuillu)
      Capacité du foyer 2.5 à 5kg de bois
      Nombre de charges de bois maximum 3 charges de 5kg de bois, espacées de 8h
      Puissance moyenne restituée (approx.) 325W (pour 1 charge de 2.5kg par jour)

      650W (pour 1 charge de 5kg par jour)

      1950W (pour 3 charges de 5kg par jour)

      Longueur maximale des bûches 33cm
      Diamètre minimal du conduit de sortie des fumées 130cm
      Sortie de l’évacuation des fumées Par le dessus (cf photos)
      Hauteur minimale de la cheminée d’évacuation 3m de conduit isolé (vertical) et au moins 50 cm au-dessus du point le plus haut de la toiture
      Cuisine Plaque de cuisson et four intégré
      Eau chaude sanitaire Non fournis, essais en cours

      Finitions

      La métallerie : La métallerie sera soudée dans nos ateliers (avant le stage) trois finitions sont possibles :

      • application d’un cirage noir qui donne un aspect mat aux pièces 
      • application d’huile de lin qui laissera apparent les traces de ponçage, de soudage (plus brut)
      • application de peinture noir mat

      Les briques : Nous ne proposons pas de couleurs de briques, elles ont une couleur orange clair avec quelques variations suivant les arrivages. La pose d’un enduit et possible, mais pas encore testé (pas de photo actuellement)

      Déroulement du stage :

      Au cours de ce stage, chacun fabrique son foyer de Minimasse (env 150kg) qu’il pourra emporter à l’aide d’un diable. L’habillage sera quant à lui monté à blanc pendant la session. Chacun repart donc avec les briques d’habillage découpées, le mortier d’argile, et la quincaillerie nécessaire au montage.

      Les matériaux sont achetés en commun afin de limiter les coûts, et la métallerie sera déjà prête (hors finition).

      Bien prévoir un diable, et une voiture adaptée (ou remorque) pour le transport du poêle.

      Où ?

      Le stage se déroulera à La ferme de la Maladière, 42140 Saint-Denis-sur-Coise, accessible en bus depuis Lyon (bus 2EX depuis gorge de Loup 1h 05). Pour dormir sur place, il est possible de passer la nuit en dortoir ou en camping, avec un accès aux douches et à la cuisine collective. Des espaces prévus pour accueillir toute sorte d’habitats nomades sont également disponibles (nous prévenir si c’est le cas). Nous cuisinerons ensemble au feu de bois, une participation aux frais sera demandée pour les repas et l’hébergement.

      Pour qui ?

      Le chantier est ouvert à tous et toutes : quelle que soit votre connaissance des poêles à bois, votre niveau en travail manuel, jeunes, étudiant.e.s, actif.ve.s ou retraité.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !! Venez comme vous êtes avec des vêtements qui ne craignent pas et qui protègent bien (non synthétique), nous pouvons fournir les éléments nécessaires à la sécurité (gants, casque anti-bruit, lunettes, veste de travail) ainsi que tous les outils.

      Combien ça coûte ?

      Voici un petit estimatif du prix de la construction d’un poêle :
      – Les matériaux : env. 3000€
      – L’accompagnement (5 jours de formation théorique et pratique) : 1250€/poêle
      – Participation au financement de la recherche et développement du poêle (don à Agir LowTech) : 700€
      – Hébergement en dortoir + repas midi et soir cuisinés ensemble, précisez nous votre régime : 100€/personnes (pension adaptable si besoin)

      Ce qui fait un total d’environ 4950€. (peu légèrement varier)
      Un acompte de 2500€ vous sera demandé pour la commande des matériaux.

      Comment s’inscrire ?

      Dans un premier temps, nous vous invitons à prendre contact avec nous par mail à contact@atelierduzephyr.org, envoyez nous un plan d’implantation de votre poêle, ainsi que le résultat du calcul de déperdition de l’espace à chauffer, trouvable ici. Nous validerons ainsi votre projet et nous vous enverrons un devis correspondant. Ensuite il vous suffira de payer votre acompte pour la commande des matériaux.

      N’hésitez pas à nous contacter à contact@atelierduzephyr.org en cas de problème ou pour toutes questions préalables.

      Crédits images : Licence CC BY SA 4.0 – Agir Low-Tech

      Apprendre à fabriquer un Minimasse (petit poêle de masse en kit) – Saint Denis sur Coise

      Poele à bois Minimasse

      Venez construire un poêle de masse en kit, le « Minimasse » ! Développé par le fond de dotation Agir Low-Tech ce petit poêle est adapté pour chauffer de petits espaces isolés. Grâce à sa masse, il possède une inertie permettant de stocker l’énergie thermique produite par la flambée pour la restituer lentement. La chaleur est plus agréable qu’un poêle « classique ». Son foyer a été pensé pour produire une combustion propre, la consommation de bois est ainsi relativement faible. Pas de feu la nuit, peu d’encrassement, ce sont donc des risques d’incendies amoindris.
      Plus d’info sur la page dédié : https://atelierduzephyr.org/auto-construction/se-chauffer/poele-de-masse-minimasse-v22-06/

      Le Minimasse est il adapté à mon besoin ?

      Le poêle de masse d’Agir Low-Tech est un poêle conçu pour les petits espaces. Il devrait pouvoir convenir pour :

      • Une petite surface (15-50m²) isolée moyennement (exemple : Tiny House, Chalet, Yourte…)
      • Une surface modeste (50-80m2) très bien isolée (exemple : Maison neuve RT2012, RE2020 ou +, maison de 80m2 bien agencée, poêle au centre. Pas une longère en L avec le poêle dans la pointe…)
      • D’autres cas particuliers comme un chauffage pour une grande pièce principale, complété par un autre système chauffage d’appoint dans les autres pièces…

      Si votre maison est étanche à l’air (conforme RT2012) ou que vous avez une VMC (ou une hotte de cuisine à extraction), il est nécessaire d’apporter l’air de l’extérieur jusque sous le poêle.

      Pour être sûre que le poêle est adapté à votre situation, on vous invite à faire la simulation en besoin de chaleur sur le calculateur d’Oxalis (1ʳᵉ Étape) Si le résultat est de 2kW ou moins, alors le Minimasse sera approprié !  

      Avertissement : Un poêle de masse ne permet pas de compenser un manque, voir une absence d’isolation !

      Détails techniques

      Hauteur 90cm (hors isolation sous le poêle)
      Largeur 66cm
      Profondeur 45cm
      Poids ~400-450kg
      Matériaux principaux du poêle Briques réfractaires et acier
      Alimentation d’air Par le dessous (en cas de VMC, prise d’air extérieur, diamètre 100), sinon par l’avant. (plus d’info)
      Compatible avec VMC Oui, la prise d’air peut se faire de l’extérieur et amenée sous le poêle
      Combustible Bois bûche (sec, feuillu)
      Capacité du foyer 2.5 à 5kg de bois
      Nombre de charges de bois maximum 3 charges de 5kg de bois, espacées de 8h
      Puissance moyenne restituée (approx.) 325W (pour 1 charge de 2.5kg par jour)

      650W (pour 1 charge de 5kg par jour)

      1950W (pour 3 charges de 5kg par jour)

      Longueur maximale des bûches 33cm
      Diamètre minimal du conduit de sortie des fumées 130cm
      Sortie de l’évacuation des fumées Par le dessus (cf photos)
      Hauteur minimale de la cheminée d’évacuation 3m de conduit isolé (vertical) et au moins 50 cm au-dessus du point le plus haut de la toiture
      Cuisine Plaque de cuisson et four intégré
      Eau chaude sanitaire Non fournis, essais en cours

      Finitions

      La métallerie : La métallerie sera soudée dans nos ateliers (avant le stage) trois finitions sont possibles :

      • application d’huile de lin qui laissera apparent les traces de ponçage, de soudage (plus brut)
      • application de peinture noir mat

      Les briques : Nous ne proposons pas de couleurs de briques, elles ont une couleur orange clair avec quelques variations suivant les arrivages. La pose d’un enduit est possible, mais pas encore testé (pas de photo actuellement)

      Déroulement du stage :

      Au cours de ce stage, chacun fabrique son foyer de Minimasse (env 150kg) qu’il pourra emporter à l’aide d’un diable. L’habillage sera quant à lui monté à blanc pendant la session. Chacun repart donc avec les briques d’habillage découpées, le mortier d’argile, et la quincaillerie nécessaire au montage.

      Les matériaux sont achetés en commun afin de limiter les coûts, et la métallerie sera déjà prête (hors finition).

      Bien prévoir un diable, et une voiture/utilitaire adapté (ou remorque) pour le transport du poêle (poids total environ 500kg).

      Où ?

      Le stage se déroulera à La ferme de la Maladière, 42140 Saint-Denis-sur-Coise, accessible en bus depuis Lyon (bus 2EX depuis gorge de Loup 1h 05). Pour dormir sur place, il est possible de passer la nuit en dortoir ou en camping, avec un accès aux douches et à la cuisine collective. Des espaces prévus pour accueillir toute sorte d’habitats nomades sont également disponibles (nous prévenir si c’est le cas). Nous cuisinerons ensemble au feu de bois, une participation aux frais sera demandée pour les repas et l’hébergement.

      Pour qui ?

      Le chantier est ouvert à tous et toutes : quelle que soit votre connaissance des poêles à bois, votre niveau en travail manuel, jeunes, étudiant.e.s, actif.ve.s ou retraité.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !! Venez comme vous êtes avec des vêtements qui ne craignent pas et qui protègent bien (non synthétique), nous pouvons fournir les éléments nécessaires à la sécurité (gants, casque anti-bruit, lunettes, veste de travail) ainsi que tous les outils.

      Combien ça coûte ?

      Voici un petit estimatif du prix de la construction d’un poêle :
      – Les matériaux : env. 3000€
      – L’accompagnement (5 jours de formation théorique et pratique) : 1000€/poêle
      – Participation au financement de la recherche et développement du poêle (don à Agir LowTech) : 700€
      – Hébergement en dortoir + repas midi et soir cuisinés ensemble, précisez nous votre régime : 100€/personnes (pension adaptable si besoin)

      Ce qui fait un total d’environ 4800€. (peu légèrement varier suivant les options prises)
      Un acompte de 2500€ vous sera demandé pour la commande des matériaux.

      Comment s’inscrire ?

      Dans un premier temps, nous vous invitons à prendre contact avec nous par mail à contact@atelierduzephyr.org, envoyez nous un plan d’implantation de votre poêle, idéalement avec l’exposition et les types de paroi (isolant, epaisseur, etc), le résultat du calcul de déperditi on de l’espace à chauffer, trouvable ici. Nous validerons ainsi votre projet. Ensuite il vous suffira de remplir le formulaire ci-dessous suivi du payement de votre acompte pour la commande des matériaux.

      N’hésitez pas à nous contacter à contact@atelierduzephyr.org en cas de problème ou pour toutes questions préalables.


      Lien direct sur HelloAsso.

      Crédits images : Licence CC BY SA 4.0 – Agir Low-Tech

      Apprendre à fabriquer un Minimasse (petit poêle de masse en kit) – Saint Denis sur Coise (42)

      Poele à bois Minimasse

      Venez construire un poêle de masse en kit, le « Minimasse » ! Développé par le fond de dotation Agir Low-Tech ce petit poêle est adapté pour chauffer de petits espaces isolés. Grâce à sa masse, il possède une inertie permettant de stocker l’énergie thermique produite par la flambée pour la restituer lentement. La chaleur est plus agréable qu’un poêle « classique ». Son foyer a été pensé pour produire une combustion propre, la consommation de bois est ainsi relativement faible. Pas de feu la nuit, peu d’encrassement, ce sont donc des risques d’incendies amoindris.
      Plus d’info sur la page dédié : https://atelierduzephyr.org/auto-construction/se-chauffer/poele-de-masse-minimasse-v22-06/

      Le Minimasse est il adapté à mon besoin ?

      Le poêle de masse d’Agir Low-Tech est un poêle conçu pour les petits espaces. Il devrait pouvoir convenir pour :

      • Une petite surface (15-50m²) isolée moyennement (exemple : Tiny House, Chalet, Yourte…)
      • Une surface modeste (50-80m2) très bien isolée (exemple : Maison neuve RT2012, RE2020 ou +, maison de 80m2 bien agencée, poêle au centre. Pas une longère en L avec le poêle dans la pointe…)
      • D’autres cas particuliers comme un chauffage pour une grande pièce principale, complété par un autre système chauffage d’appoint dans les autres pièces…

      Si votre maison est étanche à l’air (conforme RT2012) ou que vous avez une VMC (ou une hotte de cuisine à extraction), il est nécessaire d’apporter l’air de l’extérieur jusque sous le poêle.

      Pour être sûre que le poêle est adapté à votre situation, on vous invite à faire la simulation en besoin de chaleur sur le calculateur d’Oxalis (1ʳᵉ Étape) Si le résultat est de 2kW ou moins, alors le Minimasse sera approprié !  

      Avertissement : Un poêle de masse ne permet pas de compenser un manque, voir une absence d’isolation !

      Détails techniques

      Hauteur 90cm (hors isolation sous le poêle)
      Largeur 66cm
      Profondeur 45cm
      Poids ~400-450kg
      Matériaux principaux du poêle Briques réfractaires et acier
      Alimentation d’air Par le dessous (en cas de VMC, prise d’air extérieur, diamètre 100), sinon par l’avant. (plus d’info)
      Compatible avec VMC Oui, la prise d’air peut se faire de l’extérieur et amenée sous le poêle
      Combustible Bois bûche (sec, feuillu)
      Capacité du foyer 2.5 à 5kg de bois
      Nombre de charges de bois maximum 3 charges de 5kg de bois, espacées de 8h
      Puissance moyenne restituée (approx.) 325W (pour 1 charge de 2.5kg par jour)

      650W (pour 1 charge de 5kg par jour)

      1950W (pour 3 charges de 5kg par jour)

      Longueur maximale des bûches 33cm
      Diamètre minimal du conduit de sortie des fumées 130cm
      Sortie de l’évacuation des fumées Par le dessus (cf photos)
      Hauteur minimale de la cheminée d’évacuation 3m de conduit isolé (vertical) et au moins 50 cm au-dessus du point le plus haut de la toiture
      Cuisine Plaque de cuisson et four intégré
      Eau chaude sanitaire Non fournis, essais en cours

      Finitions

      La métallerie : La métallerie sera soudée dans nos ateliers (avant le stage) trois finitions sont possibles :

      • application d’un cirage noir qui donne un aspect mat aux pièces 
      • application d’huile de lin qui laissera apparent les traces de ponçage, de soudage (plus brut)
      • application de peinture noir mat

      Les briques : Nous ne proposons pas de couleurs de briques, elles ont une couleur orange clair avec quelques variations suivant les arrivages. La pose d’un enduit et possible, mais pas encore testé (pas de photo actuellement)

      Déroulement du stage :

      Au cours de ce stage, chacun fabrique son foyer de Minimasse (env 150kg) qu’il pourra emporter à l’aide d’un diable. L’habillage sera quant à lui monté à blanc pendant la session. Chacun repart donc avec les briques d’habillage découpées, le mortier d’argile, et la quincaillerie nécessaire au montage.

      Les matériaux sont achetés en commun afin de limiter les coûts, et la métallerie sera déjà prête (hors finition).

      Bien prévoir un diable, et une voiture adaptée (ou remorque) pour le transport du poêle.

      Où ?

      Le stage se déroulera à La ferme de la Maladière, 42140 Saint-Denis-sur-Coise, accessible en bus depuis Lyon (bus 2EX depuis gorge de Loup 1h 05). Pour dormir sur place, il est possible de passer la nuit en dortoir ou en camping, avec un accès aux douches et à la cuisine collective. Des espaces prévus pour accueillir toute sorte d’habitats nomades sont également disponibles (nous prévenir si c’est le cas). Nous cuisinerons ensemble au feu de bois, une participation aux frais sera demandée pour les repas et l’hébergement.

      Pour qui ?

      Le chantier est ouvert à tous et toutes : quelle que soit votre connaissance des poêles à bois, votre niveau en travail manuel, jeunes, étudiant.e.s, actif.ve.s ou retraité.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !! Venez comme vous êtes avec des vêtements qui ne craignent pas et qui protègent bien (non synthétique), nous pouvons fournir les éléments nécessaires à la sécurité (gants, casque anti-bruit, lunettes, veste de travail) ainsi que tous les outils.

      Combien ça coûte ?

      Voici un petit estimatif du prix de la construction d’un poêle :
      – Les matériaux : env. 3000€
      – L’accompagnement (5 jours de formation théorique et pratique) : 1000€/poêle
      – Participation au financement de la recherche et développement du poêle (don à Agir LowTech) : 700€
      – Hébergement en dortoir + repas midi et soir cuisinés ensemble, précisez nous votre régime : 100€/personnes (pension adaptable si besoin)

      Ce qui fait un total d’environ 4800€. (peu légèrement varier)
      Un acompte de 2500€ vous sera demandé pour la commande des matériaux.

      Comment s’inscrire ?

      Dans un premier temps, nous vous invitons à prendre contact avec nous par mail à contact@atelierduzephyr.org, envoyez nous un plan d’implantation de votre poêle, ainsi que le résultat du calcul de déperdition de l’espace à chauffer, trouvable ici. Nous validerons ainsi votre projet. Ensuite il vous suffira de remplir le formulaire ci-dessous suivi du payement de votre acompte pour la commande des matériaux.

      N’hésitez pas à nous contacter à contact@atelierduzephyr.org en cas de problème ou pour toutes questions préalables.


      Lien direct sur HelloAsso.

      Crédits images : Licence CC BY SA 4.0 – Agir Low-Tech

      Apprendre à fabriquer un Poelito (poêle de semi masse pour habitat léger) – Saint Denis sur Coise

      Poelito 60 L dans tiny house - Source: Low tech Lab Gold of Bengal - License CC-BY-SA

      Venez participer à la construction d’un poêle de semi-masse adapté à l’habitat léger, le « Poelito » ! Conçu par l’association Des2mains, ce petit poêle est adapté pour chauffer de petits espaces (yourte, tiny house, chalet bois, péniche, atelier …) Grâce à sa masse, il possède une inertie permettant de stocker l’énergie thermique produite par la flambée pour la restituer lentement. La chaleur est plus agréable qu’un poêle « classique ». Il nécessite par contre d’être alimenté régulièrement, mais une flambée permet de maintenir une bonne chaleur pendant plusieurs heures. Basé sur un foyer de type « Rocket », la combustion est très propre et la consommation de bois est réduite. Pas de feu la nuit, peu d’encrassement, ce sont donc des risques d’incendies amoindris. Attention, ce poêle est adapté à un espace correctement isolé. Plus d’information sur la page dédiée : https://atelierduzephyr.org/poelito-v4-0–poele-pour-habitat-leger/

      Déroulement du stage :

      L’idée est de découvrir ou d’approfondir la fabrication du poelito, nous ferons essentiellement de la pratique ponctuée de quelques points théoriques. Cette semaine sera l’occasion de s’initier au travail de la bidonnerie (découpe et pliage de tôles métalliques) de la maçonnerie (moule réfractaire) et de travailler avec plusieurs outils de l’atelier (perceuse, meuleuse, scie sauteuse). Vous gagnerez alors en autonomie dans vos futurs projets de bricolage ! La soudure à l’arc ne sera pas abordée lors de cette formation.

      Où ?

      Le stage se déroulera à La ferme de la Maladière, 42140 Saint-Denis-sur-Coise, accessible en bus depuis Lyon (bus 2EX depuis gorge de Loup 1h 05). Pour dormir sur place, il est possible de passer la nuit en dortoir ou en camping, avec un accès aux douches et à la cuisine collective. Des espaces prévus pour accueillir toute sorte d’habitats nomades sont également disponibles (nous prévenir si c’est le cas). Nous cuisinerons ensemble au feu de bois sur un modèle de rocket très proche du poelito… Une participation aux frais sera demandée pour les repas et l’hébergement.

      Pour qui ?

      Le chantier est ouvert à tous et toutes : quelle que soit votre connaissance des poêles à bois, votre niveau en travail manuel, jeunes, étudiant.e.s, actif.ve.s ou retraité.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !! Venez comme vous êtes avec des vêtements qui ne craignent pas et qui protègent bien (non synthétique), nous pouvons fournir les éléments nécessaires à la sécurité (gants, casque anti-bruit, lunettes, veste de travail) ainsi que tous les outils. Il n’est pas nécessaire de repartir avec un poêle pour participer à ce stage. Pour celles et ceux qui désirent repartir avec un poêle, merci de l’indiquer lors de votre inscription sur la billetterie. Le nombre maximum de poelitos construits pendant cette formation sera de 5 (en fonction des demandes et du nombre d’inscrits).

      Combien ça coûte ?

      L’organisation d’une formation n’est pas gratuite, nous avons : des dépenses fixes, mais également des frais de formation : de l’énergie, du temps salarié, des outils mis à disposition.

      Afin de permettre à la formation au maximum de personnes, nous pratiquons le prix libre et conscient. Pour comprendre le sens de cette notion, nous vous invitons à lire la page prévue à cet effet : Prix Libre & Communs. Ci-dessous, nous vous proposons trois prix correspondant à vos ressources et à votre envie de soutenir l’association.

      • *Prix d’accès : on est en capacité de financer le stage : destiné aux personnes à revenus limités
      • *Prix de fonctionnement : on est en capacité de financer le stage et les activités de l’association plus largement
      • *Prix de soutien : vous permettez à d’autres personnes ayant de moindres revenus de participer à la formation
        Un prix libre pour la formation Prix indicatif
        Prix d’accès* ~ 400 €
        Prix de fonctionnement* ~ 500 €
        Prix de soutien* ~ 625 €

        Un prix fixe pour le matériel (si vous souhaitez repartir avec un poelito) > voir les coûts détaillés ici <

        Ce prix dépend de la taille du poêle que vous choisirez (possibilité de baisser le prix en faisant de la récup, nous contacter pour plus d’infos)

        Entre 200 et 400€
          Un prix fixe pour les repas**, et l’hébergement si besoin Prix pour les 5 jours
          Uniquement les repas du midi 25€ / personne
          Tous les repas (p’tit déj/midi/soir) cuisinés ensemble + nuits en camping ou camion/habitat léger Le camping n’est pas accessible exceptionnellement, mais le camion sur le parking est possible 70€/ personne
          Tous les repas (p’tit déj/midi/soir) cuisinés ensemble + nuits en dortoir (Les draps ne sont pas fournis) 90€/ personne

          À la fin du stage, je règle : le prix libre pour la formation (+ le matériel) + les repas (+ l’hébergement) – l’acompte

          **Le coût des repas ne prend pas en compte les extras : alcool, viande…

          Comment s’inscrire ?

          Une billetterie a été mise en ligne (ci-dessous ou directement sur HelloAsso), vous permettant de payer un acompte pour valider votre inscription. N’hésitez pas à nous contacter à contact@atelierduzephyr.org en cas de problème ou pour toutes questions préalables.


          Lien direct sur HelloAsso.

          Ce stage est suceptible d’être annulé s’il n’est pas assez rempli ou pour tout autre raison,  dans ce cas les acomptes pour la réservation seront remboursés ou reportés sur un stage suivant.

          La calorie, unité énergétique la moins sexy des 40 dernières années.

          tomates

          Cet article est le 3ème d’une série qui vise à expliquer les fondamentaux de l’énergie. Pour accéder au premier article, cliquez ICI.

          Des tomates hyper sexy

          Cherchez « régime » sur Écosia1.

          Vous découvrirez que la calorie est l’ennemie N° 1 des gens qui se trouvent gros victimes d’un système qui glorifie l’apparence extérieure tout en laissant libre cours à l’addiction au sucres raffinés, le tout pour alimenter non pas la population mais le capitalisme. Oups… j’ai encore dérapé… Bon, retour au sujet.

          Avant de devenir le bouc émissaire des nutritionnistes, la calorie était une réponse à la question de comment quantifier l’énergie. Le problème de l’énergie, c’est que c’est dur à visualiser. Comment quantifier la « capacité à faire », lorsque ses usages – donc ses manifestations physiques – sont aussi diverses que de faire cuire un gâteau, surfer sur internet, ou faire avancer son vélo ?

          Pour quantifier des distances, sauf si l’on est anglo-saxon, le mètre et ses multiples suffisent amplement. Pour quantifier l’énergie, ce n’est pas si simple.

          Commençons par l’énergie chimique, c’est à dire celle qui est contenue dans la matière, telle que le pétrole ou le charbon. Celle-ci est depuis longtemps quantifiée en poids ou volume de la matière qui la contient. Ainsi, on peut parler de « tonnes de charbon », de « litres de pétrole », ou encore de « méga-tonnes-équivalent-pétrole » (Mtep) pour parler de la consommation énergétique de tout un pays. Mais cette méthode possède des inconvénients : en fonction de la sa provenance, le charbon n’a pas exactement les mêmes propriétés (densité, pureté…) donc possède des capacités différentes à faire des choses. La stère de bois est l’exemple le plus flagrant qu’utiliser un volume ou un poids pour quantifier l’énergie n’est pas si pratique : on ne chauffera pas sa maison autant de temps avec une « stère de pin en 1 m » qu’avec une « stère de chêne en 33 cm ». Vous n’avez pas tout compris ? Normal, ce n’est pas l’unité d’énergie la plus intuitive.

          Revenons donc à la calorie. Elle s’inscrit dans une époque scientifique où l’énergie n’était pas encore bien comprise. Alors en 1824, Nicolas Clément eut une idée brillante : utiliser l’effet de l’énergie pour la quantifier. En effet, puisque l’énergie c’est la capacité à faire, il en faut toujours autant pour faire une même chose. Bien sûr cela n’est correct que dans une situation « parfaite » où il n’y aurait aucune perte et inefficacité dans l’utilisation et la conversion de l’énergie. L’effet que Nicolas Clément choisit pour décrire son unité énergétique est assez facile à appréhender :

          La calorie est l’énergie nécessaire pour élever 1 gramme d’eau de 1 °C.

          Ensuite tout est question de conversion. Puisqu’il faut 1 calorie pour élever 1 gramme d’eau de 1°C, il m’en faudra 1000 pour faire monter 1000 fois plus d’eau, de 1 °C. Grâce à cette unité, si l’on souhaite savoir combien il y a de calories dans du bois, il suffit de le faire brûler2 et d’utiliser la chaleur dégagée pour chauffer de l’eau. En fonction du nombre de grammes d’eau que vous pourrez réchauffer de 1 °C, vous connaîtrez alors le nombre de calories contenues dans ce bois.

          Pour mesurer une stère de bois, il faut ranger des tronçons de 1 m de longueur dans une espace correspondant à 1 m³, c’est à dire les aligner sur 1 m de large et atteindre 1 m de haut. Cependant, cette même quantité de bois, si elles est recoupée en morceaux plus courts, se rangera dans moins de 1 m³ (car il sera plus facile de les imbriquer ensemble), mais sera toujours appelée une stère. De plus, les différents bois n’ayant pas la même densité, il y a plus de kilogrammes de chêne que de pin dans une stère, donc plus d’énergie dans la 1ère que dans la 2ème.

          Pour connaître le nombre de calories contenues dans un big mac, il suffit de lire l’emballage, de le reposer sur le comptoir, de sortir du Mac do et de ne jamais y retourner. En fait voici la réponse : c’est 510 000 calories. De rien, comme ça vous n’avez même pas à y aller.

          La calorie est donc bien pratique pour quantifier de l’énergie thermique, ou même chimique, mais comme la stère ou la tonne de pétrole, elle s’est également faite recaler du système international d’unités (SI) qui préfère bien plus simplement utiliser une combinaison des :

          • kilogrammes,
          • mètres au carré
          • et de l’inverse de secondes au carré.

          Vous n’avez pas tout compris ? Normal, j’ai fais exprès pour que vous lisiez le reste de l’article. Je vous promets d’essayer de rendre tout cela plus clair.

          Cette combinaison s’appelle le Joule (J).

          Honnêtement, je me suis pris la tête un bon moment pour trouver une manière originale d’expliquer les Joules. Il a d’ailleurs fallu commencer par comprendre moi-même puisque il semblait que je n’avait en fin de compte pas si bien intégré le concept. Après tant d’années d’études, me rendre compte de ça, c’est une peu la honte… mais je vous remercie donc de m’avoir donné l’occasion de remettre tout ça au clair !

          Pour vous montrer que j’ai fait de mon mieux avec les moyens du bord, voici d’abord la définition que l’on trouve dans les résultats de moteurs de recherche pour « définition Joule » :

          On définit cette unité comme étant le travail d’une force motrice d’un newton dont le point d’application se déplace d’un mètre dans la direction de la force : 1 J = 1 N.m = 1 kg·m².s−2

          Wikipédia, Joule, https://fr.wikipedia.org/wiki/Joule le 03/02/20

          Facile ! Ou pas, si on n’est pas à l’aise avec la notion de force motrice, de Newton, ou avec le fait de mettre des puissances négatives sur des secondes… Enfin si on est à peu près humain quoi !

          Du coup je vais plutôt partir d’un exemple de ce que l’on peut faire avec 1 J :

          1 Joule, c’est l’énergie qu’il faut pour faire monter 102 g (une tomate moyenne) de 1 m de haut

          Dans cet exemple, on applique bien une force de 1 newton (N) sur une distance de 1 m. Cette force de 1 N est la force que le bras doit fournir pour soutenir la tomate, c’est à dire pour « contrecarrer la gravité » à laquelle elle est soumise.

          Si on avait voulu soulever 1 kg de tomates, il aurait fallu plus de force pour le tenir (il faudrait 9,8 N car il y a 9,8 tomates dans 1 kg). Donc avec seulement 1 J d’énergie, on aurait pu le monter de seulement 10,2 cm. Et si on voulait le monter effectivement de 1 m, il nous faudrait 9,8 J.

          En revanche, si on utilisait 1 J pour soulever la tomate sur la Lune, il monterait 6 fois plus haut, donc de 6 m. Car la gravité (la force à contrecarrer, mesurée en Newtons) est 6 fois moins forte sur la lune.

          On peut donc quantifier de l’énergie mécanique, telle que l’énergie nécessaire à un déplacement, avec des Joules. Mais on peut aussi utiliser les Joules pour quantifier l’énergie thermique (combien de Joules sont nécessaires à élever de 1 °C ma tomate?) ; et aussi l’énergie chimique (combien est-ce que je mange de Joules avec une tomate ?).

          En effet, même si ces différentes unités sont utiles, elles ne changent rien au fait qu’en théorie, il faudra toujours exactement la même quantité d’énergie pour faire une même chose. Que l’on compte en kilos de charbon, en tomates ou en joules, peu importe.

          Mais même si l’on comprend désormais ce qu’est l’énergie, et comment la compter de manière uniformisée, il nous reste à parler d’une unité clé de l’énergie aujourd’hui, celle qu’on utilise au quotidien, j’ai nommé … les « kilowattheure » ! En effet, si l’on utilise les Mtep pour les grandes quantités, le kWh est la star de la consommation des foyers.

          Décomposons ce mot :

          • Kilo : c’est à dire 1000 fois l’unité de base.
          • Watt : le watt est aussi une unité à part entière, seulement elle ne quantifie pas une énergie mais une puissance. La puissance, c’est le chiffre de 1 à 10 de vos plaques de cuisson électriques. Pour faire bouillir 1 L d’eau, il faut une quantité donnée d’énergie. Mais en fonction du chiffre choisi il faudra plus ou moins de temps pour arriver au résultat.
          • Heure : c’est la durée pendant laquelle on applique la puissance.

          Énergie (faire bouillir l’eau) = Puissance (réglage de ma plaque) x Temps

          Or,

          1000 = 1000 x 1

          1000 = 2000 x 0,5

          1000 = 100 x 10

          Donc,

          1 kWh est l’énergie qui permet d’appliquer une puissance de 1000 W pendant 1 h

          Ou 2000 W pendant 30 minutes, ou 100 W pendant 10 h. Et ainsi de suite.

          Le kWh est évidemment comparable aux autres unités de mesure de l’énergie. La conversion vers le Joule est la suivante : 1 kWh = 3 600 000 Joules. En effet pour avoir un Joule d’énergie, il faut appliquer 1 W pendant 1 s3. Si on applique ce Watt pendant 3600 s (qui équivaut à 1 h), on a bien 3600 J ,ou 1 Wh.

          Au final, c’est le kWh qui est le plus utilisé au quotidien. On sait par exemple qu’un foyer moyen français (c’est à dire 2,2 personnes sur 90 m²), consomme environ 15 000 kWh par an dans son habitat (cela exclu donc entre autres les transports et la consommation). On sait également que sur ce total, 61 % sert au chauffage. On sait aussi qu’en fonction des cas, en appliquant des techniques connues d’isolation et de chauffage efficace, on pourrait économiser de 60 à 80 % de cette énergie de chauffage, soit 35 % à 50 % de la consommation totale.

          Par contre ce qu’on ne sait pas, c’est ce qu’on attend pour se bouger les fesses, et réaliser que l’urgence climatique ne peut plus attendre les demi-mesures politiques de gentille incitation à la rénovation.

          1. Non, pas sur Google, quitte à polluer en utilisant internet autant essayer de compenser en plantant des arbres. Lien vers le moteur de recherche Écosia.

          2. Il faut brûler le bois parfaitement, c’est à dire en retirer l’intégralité de l’énergie qu’il contient. Pour mieux comprendre comment l’énergie est retirée du bois lors de la combustion, lire nos ressources sur le sujet (Introduction au feu de bois).

          3. Car les watts sont définis comme des joules par secondes, c’est à dire que 1 W est la puissance nécessaire pour faire l’équivalent de 1 J en 1 s

          Tintin et le temple du soleil, ou pourquoi les Incas étaient énergéticiens

          BD tintin
          BD tintin

          Cet article est le second d’une série qui vise à expliquer les fondamentaux de l’énergie. Pour accéder au premier article, cliquez ICI.

          Tintin et les temple du soleil, Hergé

          Il était une fois Tintin qui se demandait d’où venait l’énergie pour FAIRE1 toutes les choses que l’on fait de nos jours sur la Terre.

          Je l’avoue, ce n’est pas le synopsis le plus drôle que Tintin ait déjà eu, mais en vérité c’est de cela que traite l’article ci-dessous.

          Tintin, en journaliste rigoureux, approcha le sujet historiquement. Il utilisa la machine à remonter dans le temps du professeur Tournesol pour retourner très, très loin, avant que quelques singes ne se lèvent pour faire des singeries qui les mèneraient au bord d’un précipice environnemental. Alors, il vit l’extraordinaire, l’inimaginable : une planète qui se portait bien. À cette époque déjà, les minéraux ne faisaient rien de visible. Et les végétaux, eux, germaient, poussaient, grandissaient puis mouraient. Tintin observa les animaux, qui naissaient, se déplaçaient, mangeaient, se reproduisaient… et mouraient aussi, ça s’appelait déjà la vie. Il interrogea des montagnes, des lapins et des marguerites sur leurs ressources d’énergie, et étrangement personne ne s’inquiétait des réserves de pétrole.

          Bon, laissons Tintin quelques instants…

          Mais l’idée est là : on observe que ces 2 dernières catégories, les végétaux et les animaux FONT des choses. Ils utilisent donc de l’énergie. Mais, puisqu’ils n’ont pas encore inventé la mine de charbon, les éoliennes, ni même le feu, où la trouvent-ils ?

          C’est simplement que l’énergie se trouve, comme tout, dans l’univers. Plus précisément, elle se trouve dans la matière, qui elle même vient de … et bien je ne suis pas bien sûre, mais il me semble qu’il y a un rapport avec le Big Bang.

          Mais pour en revenir à nos moutons – préhistoriques – prenons-les en exemple. Pour faire des choses, disons se déplacer, les moutons doivent respirer, dormir, boire… et surtout manger. Leur source d’énergie est leur nourriture, c’est à dire l’herbe. Pour pousser, l’herbe a besoin d’air, d’eau et de soleil. Sa source d’énergie est le soleil, utilisé dans la fameuse photosynthèse. Cette petite description s’applique à tous les êtres vivants : végétaux qui mangent du soleil, et animaux qui mangent des végétaux ou d’autres animaux. Au final, quand nos objectifs restent simples : grandir, manger, se reproduire… nous n’avons besoin que du soleil.

          Soit dit en passant, au-delà de faire pousser de la nourriture, le soleil permet aussi à la Terre de rester à une température agréable, plutôt que les – 273 °C qui l’entourent. On lui dit donc merci.

          En effet pour info, la puissance du soleil reçue par la Terre en permanence est de 174 pétawatts (PW), soit tellement que mon correcteur orthographique ne connaît pas l’unité « pétawatts »2. Cela équivaut à recevoir en 1 heure plus d’énergie que les humains en consomment en 1 an sur Terre (toutes ressources et usages confondus)3.

          Mais au-delà des occupations de base de la vie, les êtres humains se sont inventés de nouveaux besoins, comme chauffer leur foyer, partir en vacances ou regarder des séries sur Netflix.

          Comment alors répondre à ces besoins de faire des nouvelles choses, qui nécessitent forcément de consommer de l’énergie ? Et bien comme avant : utiliser le soleil.

          On a vu plus haut que le soleil est à l’origine de la biomasse4, comme le bois. Nos lointains ancêtres avaient d’ailleurs très bien compris comment le brûler pour avoir chaud ou manger un steak de mammouth poids-chiches à point. Alors que d’après l’INSEE le bois représentait 100 % de l’énergie primaire5 le jour de la découverte du feu, aujourd’hui la biomasse ne représente plus que 10 %6 de la production d’énergie primaire dans le monde.

          Autre énergie provenant du soleil qu’il n’est pas nécessaire de présenter : l’énergie photovoltaïque. C’est celle-ci même qui par magie – si ce n’est pas de la magie comment expliquer que même après de longues études dans le domaine de l’énergie je ne comprenne toujours pas comment ça marche ? – transforme les photons que nous envoie le soleil en courant électrique.

          On peut également utiliser directement la chaleur du soleil. L’option 1 est de récupérer la chaleur directement, par exemple pour chauffer l’eau d’un ballon d’eau chaude. Au passage, le concept de chauffer quelque chose avec les rayons du soleil n’a rien d’innovant, c’est ce que l’on fait lorsqu’on oriente sa maison (ou son temple du soleil) au sud, lorsqu’on construit une serre ou simplement qu’on se prélasse au soleil tel un lézard.

          Une autre option consiste à concentrer les rayons du soleil sur une plus petite surface à l’aide de miroirs, de manière à atteindre des températures plus hautes, notamment pour produire avec de l’électricité7.

          Si vous êtes écolos, vous me direz « Mais les éoliennes, elles tournent pas au soleil quand même ? ».

          Si vous n’êtes pas écolos, vous me direz « Mais le pétrole, c’est quand même pas du soleil quand même ? ».


          A vous de choisir, mais la réponse est quand même : «  Ba si. ».

          Développons mon chère Milou.

          Les éoliennes tournent grâce au vent, c’est à dire de l’air qui se déplace plus ou moins vite d’un point A à un point B. Il faut donc aller chercher le pourquoi de ce déplacement, la source du vent. Pour cela je vous propose simplement d’ouvrir la fenêtre en hiver. C’est plus simple que de rassembler une équipe d’élite pour marcher dans le sens inverse du vent jusqu’à en trouver la source (n’est-ce pas M. Damasio?). Une fois la fenêtre ouverte constaterez que l’air chaud s’échappe, globalement en haut de l’ouverture, tandis qu’un filet d’air froid rentre chez vous et vous refroidit les pieds subrepticement. Refermez maintenant la fenêtre, il fait froid et il paraît qu’il faut économiser l’énergie. Cet exemple illustre le phénomène physique suivant : l’air (comme tout autre gaz ou liquide), se déplace lorsqu’il existe une différence de température, donc de pression, entre 2 endroits. Et sans entrer dans les détails8, c’est exactement ce qui se passe à différentes échelles, et qui provoque le déplacement de masses d’air, c’est à dire le vent. Or, c’est bien notre ami le soleil qui est responsable de l’échauffement de l’air de manière inégale à la surface de la Terre : en effet par exemple, il chauffe plus au niveau de l’équateur que vers les pôles. L’énergie éolienne est donc indirectement de l’énergie solaire. Concrètement, moins de 1 % de l’énergie du soleil reçue par la Terre se transforme en énergie contenue dans le vent9.

          Pour le pétrole, le charbon et le gaz (et autres variations récentes des hydrocarbures que l’on extrait de nos sous-sols), c’est très simple : ce sont seulement des produits de la décomposition d’organismes vivants, de biomasse (#je roule au dinosaure). Cette énergie fossile est donc l’accumulation à très très long terme d’énergie solaire, à travers une photosynthèse ayant eu lieu il y a, et pendant, des milliers à millions d’années.

          « Maman, pourquoi y a de l’eau qui coule tout le temps dans les rivières ? »10

          Et bien peut-être qu’à ce stade de l’article vous l’aurez deviné : le soleil bien sûr ! Même si au quotidien ce n’est pas une question qu’on se pose, en vérité, on peut tous y répondre. On prend le problème depuis la fin. D’où viennent les rivières sur lesquelles on installe des barrages et moulins ? De plus haut. Ok, maintenant comment peut-il y a voir tout le temps de l’eau plus haut ? La pluie/ neige / grêle qui tombe régulièrement les alimente. Dac, maintenant d’où viennent les précipitations ? Facile celle-là, des nuages. Bon ça commence à faire beaucoup de questions, d’où viennent les nuages ? Il se forment par évaporation de l’eau qui est au sol et dans les océans pardi ! Ah on y arrive… et comment ça se fait que l’eau s’évapore ? Et bim. La chaleur apportée par le soleil.

          CQFD.

          Nous avons fait le tour des principales formes de l’énergie du soleil que l’on retrouve sur terre :

          • la biomasse, qui pousse grâce au soleil,
          • ses ancêtres qui feraient mieux de rester enterrés, c’est à dire les ressources fossiles,
          • la chaleur du rayonnement solaire, que l’on peut utiliser de plusieurs façons,
          • le vent et les rivières que le soleil mets en mouvement,
          • et l’utilisation des photons qu’il nous envoie pour faire du courant électrique.

          La réponse à pourquoi les Incas étaient énergéticiens est donc celle-ci : en vénérant le soleil, ils vénéraient en fait la source principale d’énergie sur Terre, la raison de notre survie et des barbeucs en été.

          Je tiens finalement à mentionner les grands perdants du jeu de « Qui est vénéré par les Incas pour toute l’énergie qu’il leur fourni ? », j’ai nommé la Terre elle même ainsi que la Lune.

          À la première, il reste un peu d’énergie héritée de sa formation, lorsque des quantités astronomiques (littéralement) de poussière et de cailloux se sont agglomérés pour former une boule de matière en fusion. Depuis, la Terre refroidit doucement, tellement doucement que ça n’est d’aucune utilité face à notre « petit » problème de changement climatique… La puissance qui s’échappe du centre de la Terre est en effet de seulement 44,2 térawatt1, soit 0,025 % de ce que le soleil apporte. Pour autant, cette énergie est utilisée depuis plusieurs millénaires pour prendre des bains chauds sans culpabilité, et plus récemment, dans les années 1940, pour faire pousser des bananes bas carbone en Islande11.

          La lune elle aussi fait un petit effort : en déplaçant des masses considérables d’eau lors des marées, elle contribue à ce que l’on appelle l’énergie marémotrice. Cependant, celle-ci est minuscule comparée à la puissance perçue du soleil : elle n’en représente que moins de 0,002 %1. Cela ne signifie évidemment pas que l’énergie marémotrice n’est pas utile dans certains cas.

          En revanche, cela signifie encore une fois que le soleil est notre plus grand allié, comme il était celui des Incas.

          Mais une chose a tout de même changé entre le temps des Incas et le nôtre. Car même s’ils vénéraient le soleil, les Incas n’avaient pas essayé de … l’imiter. Je fais référence ici à l’énergie nucléaire, mais ne développerai pas car cet article est déjà trop long. Mais vu l’importance du sujet, ne doutez pas qu’un article dédié au nucléaire ne saurait tarder.

          Longue vie au soleil, à Tintin et à Milou

          Bisous.

          1. Pour une introduction à l’énergie, je vous conseille l’article « Energie késako : les bases de chez bases »

          2. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilan_radiatif_de_la_Terre, consulté le 27/05/2020

          3. Le total comptabilisé d’énergie consommée dans le Monde en 2015 était de 13 647 Mtep (source : https://www.connaissancedesenergies.org/les-chiffres-cles-de-lenergie-dans-le-monde-170926 ). À partir de la puissance solaire perçue par la Terre, on peut en déduire une énergie reçue quotidiennement de 359 140 Mtep, soit environ 26 fois plus que la consommation annuelle.

          4. Source : https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/biomasse consulté le 27/05/2020

          5. L’énergie primaire est l’énergie brute avant toute conversion, celle que l’on trouve dans la nature par exemple. Cette notion est importante car pour une certaine quantité d’énergie consommée finalement, il a potentiellement fallu extraire bien plus d’énergie primaire. Pour mieux comprendre, lire l’article « L’électrique c’est (peut-être pas si ?) fantastique ! » (à paraître)

          6. Source : https://www.connaissancedesenergies.org/les-chiffres-cles-de-lenergie-dans-le-monde-170926 consulté le 27/05/2020

          7. Lire l’article « L’électrique c’est (peut-être pas si ?) fantastique ! » (à paraître) pour mieux comprendre les différentes conversions de l’énergie.

          8. Un article complet pour expliquer les phénomènes de vents à la surface du globe vous expliquera tout cela d’ici peu.

          9. Source : Estimating maximum global land surface wind power extractability and associated climatic consequences, L. M. Miller, F. Gans, and A. Kleidon, 11 février 2011

          10. Question que pourrait poser un enfant de 7 à 77 ans https://tintinomania.com/tintin-origine-slogan

          11. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_la_banane_en_Islande consulté le 27/05/2020

          Énergie késako : les bases de chez bases.

          Ceci est le 1er article d’une série dont le but est de faire découvrir l’énergie en profondeur à tous les publics qui le souhaitent.

          Energies renouvelables, innovation, pollution. Transition énergétique. Approvisionnement, réseau, fournisseurs. Indépendance, autoconsommation, production. Réduction, économies, responsabilité. Projets citoyens, EPR, centrales villageoises, smart grids.

          Gaz, charbon, nucléaire, éolien, photovoltaïque, biogaz, hydroélectricité…

          Ces dernières années tous ces termes, et le sujet qui les rassemble, c’est à dire l’énergie, sont entrés dans le débat public. Évidemment, c’est un sujet qui nous concerne tous, puisque nous consommons de l’énergie au quotidien. Mais il est vrai que depuis la construction de la première centrale nucléaire, l’approvisionnement des « foyers »* en énergie a peu a peu glissé dans le domaine du technique, du scientifique du… mystique. Mais cela change à nouveau, car récemment uniquement affaire de l’État et des spécialistes, c’est aujourd’hui un sujet de discussion chez le boulanger ou sur de nombreux blogs et forums. À en croire les discours, nous sommes donc désormais tous responsables du sujet, ensemble, tels des citoyens avertis et engagés (dans quoi, je ne sais pas trop…). Et ça nous fait une belle jambe.

          Ne vous méprenez surtout pas, je suis une grande fan de l’énergie, et je suis hyper contente que tout le monde en parle. En revanche, j’ai quelques réserves sur le fait de « responsabiliser » (lire « culpabiliser ») le consommateur dans le cas particulier des énergies, ce sujet si lourd en technicité et en enjeux. Ce n’est pas que je ne fais pas confiance aux humains pour faire les bons choix. C’est seulement que j’émets des doutes sur les ressources disponibles à Josiane, 80 ans, retraitée de l’enseignement, pour l’aider à se saisir du sujet de la fusion nucléaire ou du chantier de l’EPR (sa petite fille a essayé, mais en fait, Josiane a d’autre préoccupations). Je me permets aussi de compatir avec Laurent, Chef dans la restauration 50 h par semaine et papa de 2 bambins, qui n’a pas encore eu le temps d’épluchez le rapport de Greenpeace sur les fournisseurs d’énergie verte. Non, je ne lui reproche pas d’être toujours chez EDF.

          Mais heureusement, plein de personnes ont l’accès aux ressources, le temps et, hum, l’énergie de se pencher sur le sujet. Mon objectif aujourd’hui, c’est donc de fournir aux personnes qui le souhaitent (j’insiste, vous n’êtes pas obligés 🙂 ) les bases de chez bases de ce qu’est l’énergie. Nous verrons jusqu’où cela nous mènera, et ce 100 % garanti sans formule mathématique et sans parler des lois de la thermodynamique. Promis, pas de prérequis !

          Ok c’est parti.

          Si le matin vous êtes à plat, vous n’avez pas d’énergie, vous… restez au lit. Alors que les jours où vous vous levez plein d’énergie, vous allez… faire des choses !

          L’énergie, c’est la capacité à faire.

          La capacité à faire, par exemple : avancer son vélo, cuire un gâteau, avancer un bus, un train, ou un bateau, charger son ordinateur ou à laver son linge (en machine, #aint nobody got time for that 1 ).

          Si on reprend ces exemples, on peut vite remarquer 2 premières grandes formes que prend d’énergie :

          • On a la capacité à faire avancer le vélo, le bus, train, bateau et faire tourner le tambour de la machine à laver. C’est ce que l’on appelle énergie mécanique.
          • Et la capacité à faire chauffer le four pour cuire un gâteau, et à faire chauffer l’eau pour laver le linge. C’est de l’énergie thermique.

          Et puis de la liste il nous reste l’ordinateur. Tout comme le téléphone portable, la box internet, la gamecube et les ampoules, l’énergie en jeu est « spécifiquement électrique ». C’est à dire que pour que ces appareils FASSENT les choses que l’on attend d’eux, ils utilisent directement l’électricité, sans la faire passer par une forme d’énergie listée plus haut.

          Pour l’instant, on a donc déjà compris pas mal de choses : l’énergie est la capacité à faire des choses. En fonction de ce que l’on veut faire, il faut l’utiliser sous différentes formes. On peut souvent utiliser l’énergie sous forme de mouvement mécanique, de chaleur thermique, ou d’électricité (liste non exhaustive pour l’instant).

          Spoiler alert2 : c’est pas si simple.

          Mais vous vous en doutiez. Parce que votre machine à laver, vous ne la branchez pas sur une prise d’énergie mécanique et sur une prise d’énergie thermique. Vous la branchez sur une prise de courant électrique. Facile.

          Autre technicité, et pas des moindres : le bus certes avance avec de l’énergie mécanique, mais ce ne sont certainement pas les passagers qui pédalent, c’est bel et bien notre (de plus en plus) cher pétrole stocké dans le réservoir qui est la source d’énergie primaire.

          On en arrive donc à deux constats.

          Premièrement on peut faire passer de l’énergie d’une forme à une autre, par exemple de l’énergie électrique vers mécanique ou thermique. Et sur ce coup là il n’y a pas à dire, l’électricité a complètement révolutionné le Monde.

          Deuxièmement on peut stocker de l’énergie dans de la matière, comme du pétrole mais aussi des batteries, pour l’utiliser plus tard sous différentes formes. C’est ce qu’on appelle l’énergie chimique (car elle est contenue dans des liaisons chimiques à l’échelle de la matière, mais comme je ne suis pas encore prête à faire un cours de chimie couplée à la physique quantique, je ne vais pas développer ici). Et là idem, le charbon puis le pétrole et le gaz ont complètement transformé la société, et la planète en prime (youpiiii).

          Vous voyez, c’est pour ça que c’est vraiment passionnant l’énergie.

          Je vous propose de faire une pause café ici, parce que même si tout cela paraît très simple, on mérite quand même bien une petite pause pour digérer.

          Trust me I’m an engenir ingineer engineer3.

          Si vous voulez en savoir plus sur où on trouve l’énergie sur notre planète, vous pouvez lire l’article : Tintin et le temple du soleil, ou pourquoi les Incas étaient énergéticiens.

          Si vous voulez en savoir plus sur la conversion de l’énergie d’une forme à une autre et sur l’énergie primaire, je vous propose de lire l’article : L’électrique c’est (peut-être pas si ?) fantastique !

          Et puis au passage, si vous souhaitez savoir combien de calories il y a dans une tomate : La calorie, unité énergétique la moins sexy des 40 dernières années.

          Vous connaissez le fonctionnement d’un frigo ? Si la réponse est non, je vous invite à lire cet article : Le frigo, invention la plus contre-intuitive de l’histoire.

          1. « Personne n’a le temps pour ça » (Référence à un meme historique)

          2. « Alerte à la révélation »

          3. « Faites moi confiance, je suis ingénnieur ingainieur ingénieur. » (Double référence de la culture populaire sur d’une part une phrase un peu pompeuse des ingénieurs, et d’autre part le fait que peut-être qu’ils savent faire des calculs mais il savent pas toujours écrire correctement) (Je vais forcément vexer des gens dans cette histoire…) (mince.)