Suite a un chantier prototypage avec Remi, Poulk et Romain membres de l’association les nouveaux plans du four a pizza rocket oxalis sont en ligne.
Pas mal d’amélioration dans ces plans , avec notamment un nouveau loquet de fermeture, l’usage de plus petite dalle qui diminue le prix de reviens, la suppression des plaque en aluminium car n’ayant pas résisté au 600°C atteint dans le four et aussi pas mal de modification d’assemblage rivetés / boulonnés.
Pour les personnes intéressées pour refaire ce four à pizza en formation, il y en aura surement une prévu au printemps, n’hésitez pas a nous envoyer un mail :
On a pris le temps de compiler quelques retours qu’on nous a fait sur des poelitos. Ces retours sont en grande partie positifs sur le fonctionnement du poêle et nous donnent une meilleure idée de son utilisation mais donnent aussi l’envie d’apporter des modifications au modèle proposé en stage en ayant des retours d’expérience concrets.
Ces retours (une dizaine) concernent principalement des poelitos 200 mais aussi deux poelitos 120 et un poelitos 60, dans différents types d’habitats (tiny house, yourte, mobilhome) de tailles vairées.
(voir le tableau récapitulatif des retours en fin d’article)
Synthèse
Il en ressort que dans des habitations pour lesquelles le poelito est correctement dimensionné (volume adapté et bonne isolation), il suffit à se chauffer à une température confortable durant la journée malgré une baisse pendant la nuit dans la plupart des cas. Deux flambées de 1h30 à 2h par jour permettent de rester autours de 18°C durant la journée, avec une baisse de température pendant la nuit qui peut quand même aller jusqu’à perdre 8~10°C au cœur de l’hiver. Le matin 1h à 2h de chauffe permettent de remonter de 10°C.
Poelito 200 construit en 2021 en stage Atelier du Zéphyr (CC-BY-SA-NC photo par Cédric)
En préchauffant le conduit de cheminée dans le cas où le poêle ou l’habitat est froid (le matin ou après une période d’absence), ou systématiquement dans certains cas les personnes ne rencontraient pas de difficulté de à l’allumage, le tirage se lance bien et il n’y a pas de problème de refoulement.
En revanche dans la moitié des retours qui nous ont été faits la cloche s’est déformée ce qui cause en général une fuite de sable dans le foyer. C’est parfois aussi le tuyau d’alimentation de bois qui se déforme ou dont le joint en terre casse qui cause une fuite de sable. Dans ce cas refaire le joint peut suffire à stopper la fuite. Un des retour fais aussi état de l’usure de la grille du cendrier qui s’use avec le feu.
Cloches de poelito déformées (CC-BY-SA-NC photo par Cédric et Guillome)
Dans deux des cas rapportés la cheminée interne s’est fissurée ou cassée, c’est sûrement possible de la réparer en la ceignant de feuillard ou de fil de fer car le manque d’étanchéité n’est pas critique mais elles ont été refaites en béton chamotte.
Grille de cendrier après 2 ans d’utilisation (CC-BY-SA-NC photo par Cédric)
Essai de modification, cloche en béton
Dans deux des retours collectés une expérimentation a été faite dans le but d’augmenter la masse du poelito, et qui solutionne du même coup les problèmes de fuite de sable et de déformation de la cloche. Cet essai a été de remplacer le sable du poelito par un moulage en béton. Afin de conserver la propriété déplaçable du poelito il est coupé en deux horizontalement, en deux morceaux d’approximativement 140kg chacun qui restent déplaçables comme un poelito vidé de son sable. Dans un des cas les deux parties sont maintenues ensembles et jointées par un cerclage en acier et une tresse de 5mm, dans l’autre cas avec un joint argile/sable. Ainsi le poelito reste déplaçable, gagne en masse et donc restitue sur plus longtemps la chaleur accumulée pendant la flambée, et gagne aussi à priori en longévité en esquivant le problème de la déformation de la cloche en tôle en la remplaçant par une cloche en béton.
Nous allons donc proposer cette modification dans les prochains stage poelito, car elle permet de résoudre le principal problème que nous avons constaté dans les retours collectés qui est la déformation de la cloche et les fuites de sable qui peuvent arriver assez rapidement après une utilisation quotidienne du poelito.
Méthodologie
Ces retours on été collectés par mail en contactant des anciens et anciennes stagiaires de l’Atelier du Zéphyr, ainsi que sur le forum poele de masse (https://forum.poeledemasse.org/c/poelito/6) et en appelant des personnes dont nous savions qu’elles avaient construit et utilisaient le poelito.
Hello, aujourd’hui je vais vous parler de mon installation poelito, c’est le deuxième hiver que je passe avec.
Contexte
La maison fait 35m2 sur 2 niveaux et 2m sous plafond, ça fait un total de 70 m3 à chauffer (c’est un peu au dessus de la limite haute d’un Poelito, il est donc un peu sous dimensionné). Elle est située en Haute-Loire à 800 m d’altitude. Celle-ci est bâtie en pierre, un peu isolée par l’intérieur, (laine de verre + placo). Les menuiseries ne sont pas toutes neuves (une dizaine d’années), mais en double vitrage. D’après le calcul de déperdition (disponible sur le site d’oxalis), nous avons besoin d’un poêle d’environ 3 kW pour compenser les pertes calorifiques au plus froid de l’hiver et obtenir un confort de 18°C à l’intérieur.
Le modèle qui a été installé est le Poelito 200L (le plus gros) avec deux grosses flambées par jours ça devrait suffire à chauffer suffisamment la pièce du bas (mais peu de chance de chauffer l’étage). Le conduit de sortie fait 4,3 m de haut, il est gainé, mais non isolé dans un conduit maçonné, le diamètre de la gaine est de 160mm.
L’habitante de la maison travaille la journée, elle peut donc faire un feu, tôt le matin et le soir.
Les différentes itérations
La version 1
Dans un premier temps, le poêle a été positionné proche du conduit dans le coin de la pièce. C’est la solution de facilité. Le tirage s’effectue rapidement, pas forcément besoin d’allumer un feu dans le conduit de sortie. Cependant, il faut savoir que le poelito, contrairement à la plupart des poêles, rayonne beaucoup à l’arrière, il faut à tout prix éviter de le positionner contre un mur. Si ce n’est pas possible autrement, il faudra mettre une plaque rayonnante derrière celui-ci (plaque en aluminium réfléchissante ou en inox poli…)
Problèmes rencontrés :
Refroidi trop vite (pas assez d’inertie)
Ne rayonne pas assez dans la pièce
Ces deux problèmes sont tels qu’il faut recourir à un chauffage électrique pour compenser le manque de chaleur.
Le poele situé dans le coin de la pièce ne suffit pas à la chauffer
La version 2
L’idée ici est de déplacer le poêle au centre de la pièce, et pour relier le poêle au conduit, nous allons construire un banc de masse qui va venir apporter un peu plus d’inertie et permettre de rayonner plus longtemps. De plus, en étant assis sur le banc, on bénéficie du maximum de la chaleur du poelito.
La position du poêle est plus centré créant une zone de confort plus grande
Quelques détails sur la banquette.
Cout de l’opération : -130 briques en terre crue (achat) : 140€ -4 dalles carreaux briques remplie d’argile pour l’assise : Recup’ + 1 achetée à 4€ -4 dalles de béton cellulaire pour l’isolation du sol : 16€ -3 briques plâtrières (linteaux passage de conduits) : récup’ – du sable et de l’argile pour le mortier : presque gratuit – laine céramique et tôle pour la trappe : 2€ – 1 conduit inox supplémentaire : 30€ – de la laine de roche pour l’isolation du mur : 1m2 : Récup’ Total : env. 200€ Poids total du banc (enduit compris) : env. 400 kg
Problèmes rencontrés :
Le banc est trop chaud, l’assise est inconfortable
La combustion est instable, les problèmes de refoulement sont fréquent, DANGER !
La cuisine sur le poêle est compliqué, il ne chauffe plus assez
Schéma de la banquette en version 2
La version 3
La version 3 permet de palier aux problèmes rencontrés dans la version 2. L’idée ici est d’ajouter une gaine inox diamètre 160 dans le banc pour limiter les pertes en charge et de retirer le coude sous le conduit. Pour améliorer l’alummage, on a décidé de mettre une résistance électrique de chauffe-eau à la base du conduit de sortie, ça permet d’allumer le poêle très rapidement dans n’importe quelles conditions.
Schéma de la banquette en version 3
La résistance utilisée pour ce montage est une résistance de chauffe-eau de 800W (on peut en commander sur NPM.fr) je l’avais sous la main, mais elle n’est pas idéale à mon avis, car trop grande, son installation n’est pas pratique et nécessite du mastic réfractaire (trouvable chez Leroy Merlin) si j’avais eu le choix, j’aurais opté pour une résistance de bouilloire, plus compact est plus « propre » à installer (elle est « vissable »), voici un lien
Résistance de bouilloire pour le préchauffage du conduit à moins de 10€
Cout de l’opération :
Résistance de chauffe : récupérée, ou 10 € en neuf
Le ramonage est compliqué, il faut démonter la gaine
La résistance reste toujours allumée si on ne la débranche pas (risque de surchauffer le conduit, et dépense d’électricité abusive)
Difficile d’allumer le poêle sans électricité
La version 4 (future)
La prochaine version consistera, comme on peut s’y attendre, à trouver des solutions pour résoudre les petits soucis de la version 3. L’idée est de couper la gaine à la base du conduit de sortie et d’y mettre un T avec un angle 45° (pour limiter les pertes de charges) ainsi le ramonage ne nécessitera pas de démontage fastidieux. L’ajout du même T est prévu également à la sortie du poêle et permettra de ramoner le banc. Niveau allumage, la présence du tampon permettra de faire un petit feu avec de l’alcool et de se passer d’électricité en cas de besoin. Cependant, l’ajout de cette résistance apporte tellement de confort qu’elle va rester et qu’on prévoit d’ajouter un minuteur mural au lieu de la prise.
On tâchera de vous tenir au courant de la suite des évènements !
Quelques remarques diverse sur ce projet
Impacte des enduits sur le confort thermique : au cours de ces différentes modifications, nous avons également changé les enduits de la pièce. Il s’avère que les enduit ont un grand impact sur le confort thermique. La tapisserie blanche amenait du froid dans la pièce, l’ajout d’une mince couche de chaux-argile (couleur finale sur des marrons) est bénéfique.
La couleur du poêle est très importante ! Le poêle de la version 1 était acier brillant (la peinture du bidon avait été retirée à la meuleuse) nous l’avons culotté avec de l’huile de friture. Cette technique l’a rendu brun mat. Il rayonne ainsi mieux dans la pièce. Un matériau réfléchissant n’est pas rayonnant !
Conclusion
On est désormais satisfait de notre installation, même si peut-être qu’un poêle un peu plus gros apporterait un peu plus de confort, il est par exemple très compliqué d’amener de la chaleur à l’étage, mais ça, c’est un autre sujet ! A venir…
Il est très grandement inspiré du modèle de l’association Oxalis (Savoie) et notamment adaptable sur leur modèle de cœur de chauffe universel. Un premier test de gâteau au chocolat fut un succès en terme de temps de cuisson , fumées invisibles et de goûts. Miam !
Début 2021, nous avons été contacté par plusieurs micro-brasseries (existantes ou en lancement) désireuses de se lancer dans le brassage au feu de bois. Un groupe de travail trans-régional s’est donc monté avec pour objectif final de développer et fabriquer un poêle à bois type batchrocket pour la chauffe d’un volume de 1000L d’eau intégré dans une installation de micro-brasserie professionnelle. A terme, ce système pourra être documenté et servir à d’autres micro-brasseur·se·s soucieux·ses de se lancer dans la brasserie feu de bois.
Le groupe se constitue avec :
L’Atelier du Zéphyr, qui a déjà une petite expérience dans le brassage amateur et pourrait profiter de ce prototypage pour développer une petite installation de brasserie, qui servirait de démonstrateur et ajouterait une activité de brassage à l’association.
La Brasserie de l’Éclaircie, en cours de lancement, dont la volonté est de monter une brasserie alimentée au feu de bois. Située en Bretagne, elle est constitué de 3 personnes souhaitant créer leur activité professionnelle autour de ce projet.
La Brasserie Phylum Fungi, implantée à Saint-Étienne, qui souhaite se reconvertir au feu de bois.
Le Low Tech Bordeaux, centre de ressources et d’expérimentations dédié à la Low–Tech en Gironde.
Un petit groupe intéressé par la combustion ou le brassage de bière. Notamment, Romain et Thibault, 2 frères qui souhaitent lancer une brasserie alimentée à l’énergie solaire.
Les prémices du projet
Assez rapidement, un chat en ligne et des dossiers partagés sont mis en place pour communiquer en interne au sein du groupe et des réunions régulières permettent de se retrouver. Nous mettons en place des jalons pour pouvoir expérimenter nos systèmes sur de plus petites quantités avant d’avoir une installation avec une cuve de 1000L. Plusieurs thèmes sont abordés : les normes d’installation et de sécurité, la gestion des intrants, sortants, du voisinage, le prototypage et la R&D, le financement des installations… Des recherches autour de la documentation disponible et des brasseries existantes au feu de bois sont lancées pour documenter les différentes démarches.
La sobriété au cœur du projet
Si l’objectif est d’élaborer des solutions pour produire 1000L de bière à l’aide d’énergie renouvelable, la question du stockage (du bois!) devient vite centrale. Car la bière que l’on consomme nécessite un procédé particulièrement énergivore pour sa production en grande quantité. Dès l’origine du projet, il est prévu de concevoir un foyer efficace selon les principes de conception des poêles rockets (une piqûre de rappel avec notre article sur la combustion) pour maximiser le rendement de l’installation. Mais d’autre solutions sont aussi étudiées pour réduire l’énergie utilisée dans la fabrication de la bière :
L’utilisation de recettes moins énergivores. A l’image de la brasserie Phylum Fungi qui propose des bières « sans ébullition » depuis l’ouverture de leur brasserie fin 2020. Ces recettes permettent de produire des bières de qualité en utilisant beaucoup moins d’énergie. Si le système que nous concevons doit permettre les recettes traditionnelles, ces recettes économes nous permettront dans les différents projets une économie de bois conséquente.
L’utilisation de l’énergie solaire, qui semble une énergie très prometteuse pour le préchauffage de l’eau. Certains membres du projets prévoient même la mise en place d’une brasserie entièrement solaire.
Prototype de la brasserie de l’éclaircie avec une cuve de 35 L
De la conception aux premiers prototypes
La conception de différents modèles commence : un premier prototype de 35L est réalisé par la brasserie de l’Éclaircie. Il s’agit d’un poêle maçonné qui servira de maquette qui préfigure la réalisation d’un poêle plus imposant. Après plusieurs flambées, le poêle a permis de faire quelques brassins, mais surtout d’identifier plusieurs défauts de conceptions qui permettront d’avancer. En parallèle, l’Atelier du Zéphyr expérimente sur des solutions de chauffage de l’eau avec un ballon de 100L. Le Low Tech Bordeaux commence le développement d’un banc d’essai de mesure de gaz qui pourra ensuite être partagé et permettre à des projets petits budgets de mesurer leurs émissions. Toutes les étapes de conception et expérimentations sont documentées et discutées grâce aux différents outils mis en place dans le groupe.
Prototype de Chauffe-eau 100L
Une bonne partie de l’équipe impliquée dans le projet se rencontrera finalement lors des Rencontres Pyromaniaks organisées sur le lieu de l’Atelier du Zéphyr du 27 septembre au 3 octobre. Ce fut l’occasion de discuter des différentes conceptions en cours et d’interroger les professionnel·le·s et passionné·e·s de la combustion et de l’autoconstruction présent·e·s lors de ces rencontres pour les affiner.
Et la suite ?.. Pour l’instant, l’Atelier du Zéphyr et la Brasserie de l’Éclaircie prévoient tout 2 de se lancer dans la fabrication d’un plus gros système : 250 L pour l’un, 400L pour l’autre. Ces système seront cette fois-ci intégrés dans des installations de brassage et permettront de produire de la bière pendant une période s’étalant sur plusieurs mois. Après cela, en ayant présenté nos retours d’expériences et après avoir identifié les avantages et inconvénients de ces installations, nous entamerons la conception d’un système encore plus important avant de peut-être diffuser notre solution à d’autres artisan·e·s brasseur·se·s !
On en a conscience, souhaiter la bonne année un 18 février, c’est un peu limite… Mais il faut dire que l’on a eu un mois de janvier bien chargé au Zéphyr ! Retour sur les activités qui ont rythmé la vie de l’association.
Stage éolienne à l’INSA Lyon
L’année commence fort avec la fabrication d’une micro-éolienne avec les élèves ingénieurs de l’INSA de Lyon sur le campus de La Doua. Cette éolienne de diamètre 70 cm sera installée en soufflerie pour ensuite être utilisé par les étudiant · e · s lors de travaux pratiques et projets d’étude.
Merci au FabLab Astech et son équipe de nous avoir accueilli pour ce chouette stage ! 🙂
Intervention au Lycée Saint Joseph à Lyon
Nous nous sommes aussi rendus au Lycée Saint Joseph, à Garibaldi, pour une intervention auprès des élèves de terminal en bac pro génie énergétique. Ce fut l’occasion pour nous de ressortir quelques supports que nous avions proposé le 26 novembre dernier lors d’une conférence présentée à l’Alternatibar sur l’énergie.
Stage fabrication de cuiseurs Rocket
Nous finissons le mois en beauté ! Du 30 janvier au 2 février, nous avons proposé un stage de fabrication de cuiseurs Rocket aux ateliers Ikona.
Au programme : récupération de bidons pour fabriquer 2 cuiseurs qui accueillent des gamelles de 30 L pour cuisiner pour un grand nombre au feu de bois avec de très bons rendements. L’association est donc maintenant en possession d’un tel cuiseur ! Hâte de l’utiliser sur de prochains événements. Quelques photos de ce stage fort sympathiques :
Préparation des bidons
Moulage du foyer
On refait les calculs …
… et ça meule !
Notre groupe devant leurs réalisations
Merci aux stagiaires et leur enthousiasme, aux Ateliers Ikona pour leur accueil, c’était top !
En parallèle de tout ça, nous avons continuer à proposer régulièrement des initiations soudures à l’arc qui ont été un succès.
Et la suite…
…risque d’être tout aussi chargée ! Plusieurs ateliers et formations viennent de sortir sur le site, n’hésitez pas à le parcourir !
Stages, chantiers participatifs et autres bricolages… L’été 2019 a été propices à de nombreuses activités ! Retour en images sur les événements auxquels nous avons participés.
MAI
Nous avons participé le 26 mai aux rencontres portes ouvertes d’Oïkos. Basée à La Tour-de-Salvagny, cette association promeut depuis 1991 la construction et la rénovation écologique à travers l’information, la formation et l’éducation. L’auto-construction et le faire soi-même est régulièrement mise en avant par la structure et nous on aime ça !
On s’est déplacé à l’éco-lieu où est aussi installée l’association Arthropologia qui mène des actions militantes en faveur des insectes. Avec une petite éolienne et un poêle rocket, nous avons pu proposer du thé au feu de bois. De chouettes discussions et prises de contact et un soleil bien présent nous ont permis de revenir très satisfaits de cette journée.
Le 15 mai, nous avons présenté à YouFactory une conférence autour du petit éolien auto-construit.
Lors d’une session assez complète, nous avons présenté en détail le modèle Piggott, son installation sur mât haubané, en site isolé ou raccordé au réseau.
Nous avons aussi participé en mai à la fabrication d’une extension de poêle rocket dans les locaux du Karnaval Humanitaire. L’objectif était d’ajouter une pièce à un cuiseur rocket existant pour pouvoir l’utiliser en four à pain/pizza. Les plans ont été conçus pour s’adapter au poêle existant ainsi qu’aux diverses pièces disponibles en récup. Une après-midi dans les ateliers de fabrication de l’INSA de Lyon a été nécessaire pour travailler certaines pièces : découpe plasma, pliage, cintrage… le résultat vaut le détour ! Le four fonctionne bien et a déjà été utilisé plusieurs fois par l’association du Karnaval ainsi que le Doua Vert, le jardin partagé du campus. Il est même parti sur les routes jusqu’à Langogne pour se montrer aux rencontres pyromaniaques (voir ci-dessous).
JUIN
Le week-end du 8 – 9 juin a vu l’installation de la première éolienne construite par l’Atelier du Zéphyr ! Pour la fin du stage que nous avions effectué au Générateur 9, nous avons monté l’éolienne diamètre 1m20 de façon temporaire. Certain.e.s l’ont même vu tourner ! Mais le peu de vent sur le week-end lui ont valu le surnom de la Timide.
Nous avons aussi effectué avec les stagiaires la maintenance d’une éolienne 2m40 sur place. Ce fut un très bon week-end pour clôturer ce stage.
Le week-end du 15-16 juin était l’occasion d’expérimenter ! Dans les locaux de l’association Crew D’Secours, à Montloup, nous avonsfabriqué des panneaux solaires thermiques.
Cette association a récemment fait l’acquisition d’un corps de ferme à rénover dans le but pour ses adhérent.e.s de se former à l’éco-rénovation et dans un futur plus lointain organiser des activités culturelles.
Nous avons testé trois modèles :
L’un basé sur le modèle de Riké, documenté sur le site du Low Tech Lab
L’un utilisant des récups de radiateur plat
Le dernier en utilisant des tubes de cuivre assemblés en échelle
L’un d’eux a été installé et a permis aux membres de l’association de prendre des douches chaudes pendant les chantiers estivaux. De notre côté on espère pouvoir proposer prochainement des stages pour en fabriquer !
JUILLET – AOUT
Rencontres Pyromaniaques à Langogne
En juillet, nous sommes allés aux Rencontres Pyromaniaques organisées par l’association Feu Follet. On souhaitait en apprendre plus sur ces fameux poêles Rockets à combustion complète… On a été servis ! Il y avait des poêles cuiseurs, des fours, des chauffe eau, même un distillateur. Le four à pain que nous avions aidé à fabriquer en mai s’est joint à la fête. Nous avons aussi proposé sur place un atelier de fabrication d’une petite génératrice Piggott pour des projets de génération d’électricité avec de la vapeur. Affaire à suivre…
Stage éolien en Belgique
Enfin, notre été se termine par un stage de fabrication d’une éolienne 3m60 à Annevoie en Belgique. Ce fut l’un des premiers gros chantiers de l’association : 14 stagiaires ont participé à la fabrication et l’installation de cette éolienne à l’issue du stage.
Et maintenant ?
L’été se termine et on programme notre année : stages, ateliers, initiations et formations. Restez connecté.e.s, on vous prépare plein de choses.
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